Le coût de l’abonnement de V'EOL n’est pas en lui-même onéreux mais il vient s’ajouter aux autres coûts de déplacements pour l’usager de la ville : voiture, stationnement, bus et tram.
Ce qui est regrettable c’est qu’aucune concertation avec l’organisme en charge des déplacements dans l’agglomération n’ait été mise en œuvre pour rechercher une tarification en cohérence qui aurait permis d’offrir aux abonnés du transport public qui le souhaitaient un service complémentaire « vélo » pour un coût moindre.
Cette concertation aurait également permis de concevoir ce service sur un territoire plus important en intégrant la notion de « complémentarité des modes de déplacements » ou d’inter modalité qui est la condition essentielle de la réussite d’un développement durable des déplacements.
Le vélo doit s’inscrire dans la chaîne des déplacements avec une offre globale de services : parc de stationnement, service de covoiturage, vélos sur les parcs et en stations, bus-tram, voitures individuelles.
Un titre unique « modes doux » pourrait être mis en œuvre en intégrant le parking avec une offre multimodale covoiturage, transports publics et vélo.
Cette offre de service est particulièrement adaptée aux plans de déplacements entreprises pour les trajets domicile-travail et permettrait d’éviter le stationnement dit « pendulaire » des salariés et agents travaillant en cœur de ville.
Avec Luc Duncombe, il est certain que le projet aurait été élaboré en concertation avec les partenaires concernés.
Sylvie MORIN-MOUCHENOTTE.
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